29 novembre 2009

Equateur, suite et fin...

De retour à Coca, on se fait alors un long, long voyage (presque 30 h) jusqu'à Cuenca.

CUENCA
C'est la ville du Panama. C'est joli, c'est tout blanc, il y a une belle cathédrale. La femme de notre hôtel est adorablissime et nous fait à manger chez elle alors qu'il pleut. On y visite notre premier musée, avec tout un étage sur les cultures indigènes, avec en particulier les fameuses réduction de têtes de Jivaros. Ca fait un effet étrange...On y fait connaissance (entre deux petites têtes) de Charlotte et Sébastien, un couple belge très sympa, avec qui on passe l'après midi.

VILCABAMBA
Puis direction Vilcabamba, ville connue pour la longévité de ses habitants (sauf qu'on ne connait pas leur secret).C'est une petite ville paisible, perchée dans la montagne.
De là, on est parti dormir dans un refuge (avec quelques moments de faiblesse dans les montées), tenu par une sexagénaire un peu grunge qui fait des saisons en suisse et vit isolée là haut le reste du temps.On y a retrouvé un couple de hollandais et deux potes toulousains, Franck et Fabien (dont un est en fait Tarbais), futurs compagons de route.
Soirée très sympa à la bougie et autour du feu à pousser la chansonnette.Retour le lendemain à Vilcabamba, avec un aller retour bonus pour Romain qui avait perdu sa veste au début du chemin (avec bien sûr, CB et dollars).
Très bonne soirée avec Franck, Fabien, Charlotte et Sébastien (par hasard dans le même hôtel).
La dernière soirée équatorienne, en fait.
Le lendemain, on se lève à l'aube pour un passage de frontière épique...

LA FRONTIERE
Le bus passait (mas o menos) à 7h30. En fait, c'était plutôt menos, il est passé à 7h...Donc, départ à 10h30. Journée de bus sur pistes boueuses. On passe la frontière entre Zumba et La Balsa, villes paumées dans la montagne, tellement petites qu'elles sont pas sur nos cartes. Il fait nuit. On se fait ballader de bureau en bureau, de bureau en maison, de maison en fête du village... avant de trouver les bonnes personnes et d'avoir nos passeports tamponnés.

24 novembre 2009

Equateur

Voila, c est le début officiel du blog !! On a attendu une connexion internet digne de ce nom…, mais finalement on va faire avec les moyens du bord sinon on ne commencera qu'en avril…

QUITO
31 Octobre : ça y est on est à Quito, content d’être arrivé et de commencer le voyage.
On découvre la capitale de l’équateur à tâtons, on n’est pas encore complètement détendu, surtout au niveau linguistique et alimentaire. On découvre le centre ville colonial et ses alentours notamment le Rucu Pinchincha (Petit volcan de 4300m) avec plus ou moins de succès.

LATACUNGA
Rapidement on descend vers Latacunga, petite ville paisible peuplée majoritairement d’indiens en habit traditionnel. On y reste quelques jours ce qui nous permet de nous rendre à la lagune de Quilotoa (lac dans la cratère d’un volcan à 4000 m d’altitude) et au marché de Saquisili (un peu déçus …Moins coloré et plus de touristes que ce qu’on imaginait). On se tâte pour le Cotopaxi (Volcan culminant a un peu moins de 6000 m d’altitude), malgré l’insistance des guides, on renonce raisonnablement doutant de nos capacités physiques et de notre expérience en matière d’alpinisme.
Le contact qu’on a avec Xavier (Catalane connexion) porte ses fruits. Il arrive (avec son agence Ecuador-experience, a conseiller) a nous trouver un bon plan pas trop cher pour les Galápagos (J’ai bien dit pour les Galápagos … ceux qui ont regardé les tarifs comprendront). Du coup on part plus rapidement que prévu de Latacunga pour se rendre a Guayaquil via Riobamba, on l’on prendra l’avion en direction des iles ( on ira en Amazonie qu’ après).

RIOBAMBA
De Riobamba on fait une petite escapade au Chimborazo ( 2nd volcan en activité le plus haut du monde, prés de 6000m). On ne va pas jusqu’au sommet (évidement), mais on n’est pas peu fier d’arriver au second refuge a 5000 m d’altitude (Pas vraiment difficile vu qu’on est parti du premier refuge a 4800 mètres). En cours de route on tombe amoureux d’un Lama ( Anaïs aimerait que je me transforme en alpaga pour les soirées d’hiver). Puis première petite déception car on ne peut pas faire le petit voyage sur le toit du train qui va jusqu'à la Nariz del Diablo. Le Voyage qui se fait maintenant en Bus-train ne peut plus se faire sur le toit, et que le jour n’est pas le bon ( Discordance avec ce que dit le guide du routard, on n’a pas compris pourquoi, on a encore beaucoup de progrès a faire en espagnol).
On arrive à Guayaquil et ça fait déjà une semaine que l’on est en Equateur. On découvre la capitale économique du pays, grande cité pleine de gratte ciel, ou l’on ne trouve quasiment plus d’habitant en habit traditionnel. On fait une ballade, en haut d’une petite colline (444 marches a gravir) ce qui nous permet d’apercevoir pour la première fois l’océan Pacifique.

GALAPAGOS
C’est parti pour une croisière de 4jours sur l’Angélique, voilier qui navigue sans voiles, au nord de l’archipel des Galapagos. On est surpris par les paysages secs, désertiques et parfois lunaires que l’on découvre, loin des iles luxuriantes qu’on imaginait. Cette premiere croisiere nous fait admettre qu on a le pied ( et l’ estomac) que moyennement marin…On a voyagé avec des gens sympas avec qui on a passé de bons moments, un couple d anglais qui finissait leur voyage de noces , des suisses, un couple d allemands
Et là, c est un festival d animaux de toutes sortes, des otaries , des pélicans, des fous à pattes bleues ou rouges…
On s’est fait une super matinée de snorkelling avec tout plein de poissons, étoiles de mer…Romain s est même retrouvé en sandwich entre deux requins …
Pour ma part j ai craqué pour un petit manchot rigolo qui nageait à toute allure le long de la plage.
On a navigué à quelques dizaines de mètres d’une baleine (on a très bien vu son dos et ses petits jets d eau), c était ex-tra !
Des la fin (trop rapide) de cette super croisière, hop, nous voila repartis vers Quito pour prendre un avion pour Coca, à la frontière de l’Amazonie

AMAZONIE
Apres un bon gros choc thermique à l’arrivée, on se fait 3 heures d’un espèce de bus ouvert sur les cotés puis 3h30 de pirogue à moteur pour rejoindre notre Lodge, au fin fond de nulle part, dans la foret primaire. J’avoue que j’ai comme peur des insectes et autre araignée et que je n’étais pas parfaitement détendue (surtout après avoir croisé une tarentule qui faisait l’ascension de la corde à linge). On était avec 3 allemands très sympa, dont un venait d acheter un terrain pour monter un truc touristique
Bref, on a fait ensuite quelques excursions avec un guide indigène dans la forêt, on a entendu beaucoup de bêtes, aperçu quelques singes et caïmans (que notre guide zélé a voulu à tout prix nous mettre sous le nez), vu plein de plantes, arbres aux vertus médicinales multiples et variées. On a tenté la pêche aux piranhas, sans succès pour la french team. J’ai zappé pour ma part l’excursion de nuit (trop de stress)