Vive la hotte diplomatique!

Yiiiiiiiihiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!!!!!
Ils sont là, tous beaux, tous biométriques.
Ca, c'est chouette. ça valait bien ce suspense.
On va passer un bon réveillon, dans la très sympatique famille des gens qui tiennent la pension où on est.

Feliz Navidad à vous tous!

la valise est arrivée!

Mais elle ne sera ouverte que demain !(horaires d'été obligent...)

rere Lima

Comme prévu, on est rentré à Lima pour Lundi, le jour de la valise diplomatique hebdomadaire (avec potentiellement nos nouveaux passeports dedans)
Et Lundi....... pas de valise!!! C'est pas grave, on va attendre Mardi...
Et Mardi....... pas de valise!!!!!!
des nouvelles demain (c'est mercredi)

la suite

Il faut le reconnaître, il y a largement pire que d être «coincés au Pérou!!»
On en a donc profité pour faire des choses qu'on avait initialement pas prévues;

NAZCA

Donc après quelques heures laborieuses à Lima, on est monté direct dans le bus pour Nazca. On s'est payé un petit survol des lignes en mini avion, qui a fait un effet terrible aux deux estomacs italiens derrière nous.... ( on nous avait prévenu de ne pas manger avant....) et un coup le singe à gauche, et un coup le singe à droite, et un coup le condor à gauche et un coup le condor à droite....pendant une demie heure.
En tous cas, ca vaut le détour, parce que peut être qu'on n'y comprend rien mais ça impressionne.
Sinon, a part les lignes, à Nazca, il y a pas grand chose à voir, à part des mannequins plantureuses dans les magasins (comme en Equateur et le reste du Pérou). Autour c'est du désert, alors direction Arequipa

AREQUIPA

C'est une très belle ville, un peu dans le genre Cusco mais plus tranquille. On en profite pour se remettre de nos émotions et se balader. Le couvent de Santa Catalina ( photos avec du bleu, du rouge) vaut le coup d'oeil. On s est gardé le canyon de Colca et ses condors pour plus tard (une sorte de plan B si les passeports n arrivent pas tout de suite).
On a alors filé vers Puno et le lac Titicaca

PUNO-LAC TITICACA

On a fait un petit tour sur les iles flottantes, qui ne sont pas comestibles et qui sont construites sur des petits tas de roseaux. Le principe est original, c'est joli.
On a passé ensuite une nuit chez l'habitant sur une des îles, un peu folklo mais pas très chaleureux (on n a pas pris de repas avec la famille chez qui on était, elle nous préparait la bouffe et nous l'amenait sur un plateau dans notre chambre, on aurait aimé échanger un peu plus....). Par contre, c'était vraiment super beau ( j ai l impression de redites, parfois...) avec un ciel plein de nuages, des belles couleurs...

Puis retour à Lima, en faisant une petite halte baignade à Paracas, qui est au bord de la mer, et où , il faut le reconnaître on a pris un hôtel un peu sympa avec une chouette piscine et on a pas fait grand chose d'autre que manger du poisson et bouquiner...

C'est pas le Perou...

CUSCO

On y arrive 48 heures avant le chemin de l'Inca (qui dure 4 jours), histoire de se ré-acclimater à l' altitude. La ville est très belle. On se fait une journée dans l'est de la vallée sacrée , avec quelques sites incas, plus ou moins impressionnants.
Et samedi matin, 6h30 départ en bus jusqu' au «kilomètre 82», départ du trek. On est 10 dans ce groupe, avec un guide et une aide guide (qui ferme la marche en fait).C est le luxe parce qu'on ne porte ni tente ni bouffe, portés par des porteurs, qui font en moyenne 1,12m, qui sont en tongs, et qui courent sur le chemin , quand tout le monde peine à marcher....Je précise qu'on porte quand même nos affaires
L'équipe est sympathique et polyglotte, avec deux potes suédois tous secs de 25 ans, des gars argentins plus vieux et plus gras (la cinquantaine), un couple suédo péruvien qui fait de la muscu, une fille d une quarantaine d années que nous surnommerons le boulet, et nous.
Les paysages sont vraiment magnifiques.

Notre arrivée au Macchu Pichu de bon matin, par la porte du soleil (arrivée qui fait, en partie, l'intérêt du trek) fut largement pluvieuse et nuageuse ...On a vu …. du blanc.
Le ciel s est parfois degagé pendant la visite du site (ouf) et c est vraiment vraiment impressionnant comme endroit.

Puis retour non pas à Cusco mais à Ollantaytambo, pour faire la partie ouest de la vallée sacrée, avec un site intéressant car inachevé.
On en a profité pour voir les Salinas, sorte de marais salants en terrasses au milieu de la montagne sur la route du retour à Cusco.

Puis là, vient notre épopée aussi inattendue que regrettée...
A l'arrivée du bus à Cusco, en revenant des salines, plus de sac. C était le chouette sac à dos de Romain (adieu Bob) avec dedans toutes nos affaires du trek (donc toutes les fringues techniques chères...), les duvets en plume, et surtout les passeports....
La mierda. Le plus probable est que l'espèce de jeune qui s occupait des bagages en soute soit dans le coup. Malgré les manœuvres intimidatoires (?) de Romain qui pour le coup, était vraiment énervé, il n a pas craché le morceau. Et c est parti pour presque 12 h à la police touristique en 2 jours, avec des flics fourbes et probablement aussi dans le coup, voulant à tout prix qu'on retire notre plainte, pour un arrangement à l amiable . L arrangement initial n'a pas été respecté, et on a fini avec à peine de quoi payer de quoi refaire les passeports, après pleurnichage et apitoiement de la police et de la gérante du bus (je lui aurait bien tiré les nattes à celle la).Tout ca devait se signer chez le notaire mais on n a rien signé du tout et on s est tiré avec les sous...
On est allé voir le consul, choqué mais pas surpris de ces méthodes, et qui s occupe maintenant de notre affaire.
Et bien sur, obligés de partir à Lima ( qu'on avait soigneusement évité jusque là) pour aller à l'ambassade et refaire les passeports biométriques (et ils sont les seuls a avoir la machine à empreintes)
Et nous voilà coincés 10 jours au moins au Pérou....

Débuts Péruviens

CHACHAPOYAS
Ce folklorique passage de frontière hors des routes asphaltées était motivé par l'envie de voir le site de Kuelap, site préinca réputé pour son bon état de conservation et la beauté du site.
Pour y aller, le village le plus proche pour se loger, c'est Chachapoyas (ou Papachoyas), qui se mérite; encore un jour de trajet après le passage de la frontière, avec des parties en motos taxi, des parties en taxi lama (le gars crachait par la fenêtre environ toutes les 5 secondes), des combi qui ne partent que quand ils sont pleins (soit 15 personnes pour 8 places...).
Bref, la ville est mignonnette, avec une jolie place centrale.
On est donc allé à Kuelap (presque 3h de taxi sur piste boueuse dans la montagne...), c'est vrai que l endroit est complétement perdu au milieu de nulle part, caché par la montagne (on n'aperçoit la cité qu'au dernier moment) c'est très beau. Il faut quand même de l imagination pour se faire une idée de ce que c'était, mais la visite guidée valait la peine. Ils ont quand même construit il y a 1000 ans des murs capables de résister aux séismes locaux (qui ne plaisantent pas)
On a fait de Chachapoyas une petite virée en touk touk pour aller voir une cascade locale. Rien de rare.
Puis direction la côte, pour se poser quelques jours, avec nos copains toulousains.

HUANCHACO
Le bus de nuit s'arrête à Trujillo, à 15 min de la station balnéaire. La ville est colorée (façades peintes le plus souvent en jaune ou bleu), avec encore une belle place centrale, des balcons de bois, des jolies cours intérieures, mais par contre c'est la jungle, ça klaxonne dans tous les sens, ils conduisent comme des barjots, on ne s'y est pas attardés.
Par contre Huanchaco, c'est cool. Il y a surtout des surfeurs et des pêcheurs ( avec des barques caractéristiques du coin, los caballitos de totora). Les mecs ont fait du surf, la fille a bullé sur la plage...mais il y a une sorte de courant froid qui rend la baignade difficile (seul Romain s y est collé). Pour les surfeurs, scéance photo avec des groupies autochtones: le dicton "l'habit ne fait pas le moine" ne doit pas être connu sur la côte péruvienne. On a passé plus de temps que de coutume à manger avec dans les spécialités locales le ceviche (poisson mariné au citron vert), particulièrement à notre goût, le kingkong, gâteau riche (voire très riche) à base de ???.(on a pas trop compris)
Puis après cette petite remise en forme, direction Huaraz, dans la montagne, au pied de la cordillère blanche.

HUARAZ
La ville est franchement pas top (elle a en fait été détruite il y a une trentaine d année par un séisme), il ya des chiens partout (encore plus que d'habitude). Par contre, les femmes y sont à nouveau en habit traditionnel, très coloré, avec des chapeaux de feutre, plus hauts que ceux des équatoriennes, et des petits collants de laine (un peu genre legging).
C est surtout un point de depart pour rando dans la cordillera blanca.
C est d ailleurs la que nos chemins avec Franck et Fabien se sont séparés, quand ils sont partis faire un trek de 4 jours.
Nous, on s est contentés de trekous (on avait prevu une balllade de 2 jours, mais comme c est le debut de la saison des pluies, les refuges sont fermés, et on n a pas de tente …).
On s est quand même fait 7 à 8 heures de marche pour aller voir un lac à 4600m....qu'on n a pas vu (mauvais concours de mauvaises circonstances, associant la pluie, l'absence de chemin, une portion d'escalade et des troubles gastro intestinaux...).
J'avoue qu'on reste un peu sur notre faim côté montagne, d'autant plus que les magnifiques sommets enneigés étaient le plus souvent dans les nuages. On termine notre séjour à Huaraz par un petit saut dans l'eau maronasse (car souffrée) des termes, avant de partir à Cusco en vue du fameux trek des incas.

Ca fait un mois qu'on est parti. Petit bilan : Anais commence a gouter les fruits et legumes, pour Romain un mois sans Tabac.