CUSCO
On y arrive 48 heures avant le chemin de l'Inca (qui dure 4 jours), histoire de se ré-acclimater à l' altitude. La ville est très belle. On se fait une journée dans l'est de la vallée sacrée , avec quelques sites incas, plus ou moins impressionnants.
Et samedi matin, 6h30 départ en bus jusqu' au «kilomètre 82», départ du trek. On est 10 dans ce groupe, avec un guide et une aide guide (qui ferme la marche en fait).C est le luxe parce qu'on ne porte ni tente ni bouffe, portés par des porteurs, qui font en moyenne 1,12m, qui sont en tongs, et qui courent sur le chemin , quand tout le monde peine à marcher....Je précise qu'on porte quand même nos affaires
L'équipe est sympathique et polyglotte, avec deux potes suédois tous secs de 25 ans, des gars argentins plus vieux et plus gras (la cinquantaine), un couple suédo péruvien qui fait de la muscu, une fille d une quarantaine d années que nous surnommerons le boulet, et nous.
Les paysages sont vraiment magnifiques.
Notre arrivée au Macchu Pichu de bon matin, par la porte du soleil (arrivée qui fait, en partie, l'intérêt du trek) fut largement pluvieuse et nuageuse ...On a vu …. du blanc.
Le ciel s est parfois degagé pendant la visite du site (ouf) et c est vraiment vraiment impressionnant comme endroit.
Puis retour non pas à Cusco mais à Ollantaytambo, pour faire la partie ouest de la vallée sacrée, avec un site intéressant car inachevé.
On en a profité pour voir les Salinas, sorte de marais salants en terrasses au milieu de la montagne sur la route du retour à Cusco.
Puis là, vient notre épopée aussi inattendue que regrettée...
A l'arrivée du bus à Cusco, en revenant des salines, plus de sac. C était le chouette sac à dos de Romain (adieu Bob) avec dedans toutes nos affaires du trek (donc toutes les fringues techniques chères...), les duvets en plume, et surtout les passeports....
La mierda. Le plus probable est que l'espèce de jeune qui s occupait des bagages en soute soit dans le coup. Malgré les manœuvres intimidatoires (?) de Romain qui pour le coup, était vraiment énervé, il n a pas craché le morceau. Et c est parti pour presque 12 h à la police touristique en 2 jours, avec des flics fourbes et probablement aussi dans le coup, voulant à tout prix qu'on retire notre plainte, pour un arrangement à l amiable . L arrangement initial n'a pas été respecté, et on a fini avec à peine de quoi payer de quoi refaire les passeports, après pleurnichage et apitoiement de la police et de la gérante du bus (je lui aurait bien tiré les nattes à celle la).Tout ca devait se signer chez le notaire mais on n a rien signé du tout et on s est tiré avec les sous...
On est allé voir le consul, choqué mais pas surpris de ces méthodes, et qui s occupe maintenant de notre affaire.
Et bien sur, obligés de partir à Lima ( qu'on avait soigneusement évité jusque là) pour aller à l'ambassade et refaire les passeports biométriques (et ils sont les seuls a avoir la machine à empreintes)
Et nous voilà coincés 10 jours au moins au Pérou....
Il y a 13 ans
oh putain la galére!courage!
RépondreSupprimerMerdoume !!! Pourtant, j'ai commencé par le début du blog, et ça avait l'air de bien rouler... Ne vous laissez pas abattre, ça nous est tous arrivé en voyage, et c'est loin d'être LE souvenir que l'on garde. Courage...
RépondreSupprimerPS : j'ai un pote péruvien a Lima (Ramon) qui parle français je vous envoie un mail avec ses coordonnées.
Amélie
Nous l'avons su par nos espions. Nous espérons que les délais pourront se réduire et que vous pourrez repartir bientôt. Une grosse bise d'encouragement.
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